8h du matin, port de Saint-Tropez, début des années 90.
C'est
l'hiver, il fait 27°C.
Voici Mireille la Girelle, poissonnière sur la fameuse Place aux
Herbes. Et la voilà surprise en train de remplir le ventre d'un magnifique loup de mer (ou bar, pour les
estrangers) de siouclés (petits
poissons ou athérines, pour ces mêmes estrangers).
Plus
tard, et le dessin préfère le taire, Mireille vendra ce poisson au ventre
rebondi à une touriste endimanchée.
L’auteur y était, il balance aujourd’hui.
D’abord,
la poissonnière pèse la
poiscaille.
- deux kilos cinq, Madâme!
Ensuite, elle propose à la jolie dame de le vider et le préparer.
- Hè Bèè, il a bien
mangé celui-là, regardez ça Madâme, il a avalé un banc tout entier, il y en a
au moins un kilo!!!
Oh, mais vous savez, Madâme, ça c'est du bon poisson à
faire en friture, c'est èssellent!
Tè, je le vends pas très cher en plus, je
vais vous faire un prix.
Ah,
le charme du Sud… Dans le Saint-Tropez des années 90, le kilo de loup avoisine
les 200F (30€ de nos jours). Et Mireille, en bonne poissonnière méridionale,
n’en a jamais loupée une pour en avoir un peu plus.
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